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Rayonner ce n’est pas briller.

  • Photo du rédacteur: Amrit
    Amrit
  • 1 oct.
  • 10 min de lecture

Il y a bien de manières de parler du concept d’espace intérieur. Personnellement, j’aime bien l’associer à la vitalité. L’espace intérieur n’a rien à voir avec le fait de se sentir énergique ou en capacité de faire des choses. Se sentir en pleine possession de ses moyens réfère à quelque part à une notion de contrôle et ce n’est absolument pas ce que je veux aborder ici.


Le « sentiment d’espace » c’est quelque chose qui se ressent. C’est sentir la Vie en nous, sentir qu’elle circule fluidement et que les choses se font naturellement. Sans forcer, pousser ou tirer. Il n’y a pas d’effort dans les actions que nous posons, celles-ci se font facilement. Même lorsque nous nous sentons plus fatigué/e ou moins énergique, les choses se font. Peut-être plus lentement, en prenant plus notre temps, mais elles se feront sans les inévitables râlements qui viennent souvent avec le mode de survie. Où tout est toujours fait dans une urgence et une précipitation qui créent une lourdeur qui demande plus d’énergie que nécessaire.


Dans le mode de survie, il existe cette illusion bien présente qui fait que ça peut prendre un bon moment avant de ressentir la fatigue. Nous effectuons tout un tas de choses sans même nous apercevoir que nous sommes fatigués, parce que ce sont les nerfs qui nous tiennent.

C’est la tension qui vient avec cet état qui nous permet d’avancer et de fonctionner.


Mais tout ceci se fait au détriment de notre santé, principalement celle de notre système nerveux. C’est ce qui fait que plein d’énergie ou pas, l’action qui part du mode de survie vient souvent avec un sentiment de mécontentement qui entraine son lot de récriminations et de plaintes.


Lorsque nous vivons dans ce que certains nomment « le flow », c’est ce sentiment d’espace intérieur qui créer le sentiment de fluidité et d’harmonie. Or, ce sentiment d’espace intérieur il provient principalement du déploiement de votre champ énergétique.


En spiritualité, ce déploiement est nommé de toutes sortes de façons et vient aussi avec toutes sortes d’explications à la clé. Certaines sont farfelues et d’autres méritent qu’on s’y attarde. Peu importe, c’est à chacun/e de nous de faire un tri dans tout ce qui foisonne en termes d’informations et de discerner ce qui peut nous être utile ou non.


Certains parleront du « corps de lumière », d’autres de « véhicule céleste » et d’autres encore de « merkabah ». Il est aussi parfois appelé « œuf cosmique ». Mais au-delà de la métaphysique et du langage d’initié, nos découvertes scientifiques modernes nous permettent aujourd’hui de comprendre que nous sommes comme des petites « piles ». Alors ce jargon ésotérique devient de moins en moins pertinent.


Nous fonctionnons à l’énergie et en dégageons aussi.


Tous les appareils électriques ou électroniques dégagent des champs énergétiques. On nous met d’ailleurs beaucoup en garde contre les impacts nocifs de ceux-ci sur notre santé. Mais il est étonnant de voir que toute notre belle connaissance ne semble pas se tourner vers le fait que nous fonctionnons exactement comme nos créations technologiques.


« Dieu a fait l’homme à son image. »


La Vie est une chaîne de conséquences et si toute notre réalité est basée sur l’énergie, il est normal que nous soyons dans un continuum de cette nature. Nous sommes à l’image de la création et créons des choses à notre image nous aussi…


Bref, le déploiement de notre champ énergétique dans son ensemble est ce qui créer le sentiment d’amplitude et d’espace. Je tiens à préciser que je ne parle pas ici de « l’aura ». L’aura est une manifestation subtile et parfois visible pour certains de l’état de nos corps subtils. C’est pourquoi elle se teinte parfois de différentes couleurs qui peuvent indiquer une prédominance quant à notre fonctionnement ou une détérioration de notre état de santé.


Quand je parle de champ électromagnétique, je parle d’un champ complet de rayonnement qui s’active lorsqu’il y a un alignement et une unification de nos corps subtils. Ce qui créer un champ d’une amplitude et d’une qualité totalement différentes. Ce champ se trouve aussi à être une barrière de protection naturelle à tout ce qui peut venir nous troubler ou nous envahir. C’est aussi notre rayonnement ou notre vibration si vous préférez, ce que nous sommes aptes à transmettre et partager aux autres.


Pour autant que ceux-ci soient disponibles, aptes et ouverts à RECEVOIR bien sûr. Ce qui est impossible sans réciprocité.


Cet espace, il est donc important pour notre mieux-être et je dirais même pour notre santé. En outre, il permet la gestion juste et adéquate de notre énergie. Nos besoins, bien qu’ils puissent prendre une couleur émotionnelle, sont essentiellement des besoins en termes d’énergie. Par conséquent la gestion énergétique est quelque chose de central dans nos vies. Si nous sommes comme nos portables et autres appareils électriques ou électroniques, nous avons besoin de périodes de repos pour nous recharger. Nous avons besoin de certaines procédures d’entretien, de nettoyage et de maintenance. Nous avons besoin de prendre soin de la globalité de notre véhicule. Ce qui inclut le corps physique aussi.


La gestion de notre énergie nous en sommes partiellement responsables en ce sens que nous avons à y collaborer. Mais c’est l’entitié spirituelle en nous qui est la véritable gardienne de l’énergie. Et c’est lorsque l’union et l’alignement de tous nos corps se produit que l’entité spirituelle peut pleinement se déployer. Parce que nous nous alignons à celle-ci.


Bien sûr, il doit y avoir une reconnaissance que nous sommes des êtres spirituels et que l’être spirituel en chacun de nous n’est pas dissocié du principe unitaire qui soutient toute manifestation et création. Par conséquent, il n’est pas dissocié non plus de l’être humain que nous sommes.


Mais une fois que ceci est réalisé, il faut à la fois lâcher les mains du volant afin de laisser celle-ci œuvrer à l’unification de tous les aspects de ce que nous sommes ET participer, dans la mesure où nous sommes sollicités, à ce processus en cours.


Ce sont les principes d’intelligence et d’amour nécessaires au déploiement de la sagesse qui doivent grandir en nous pour quitter des modes de fonctionnement qui reposent sur la survie et l’animalité. Ces principes transitent par un autre principe, celui de la conscience. Mais comme tout le reste, la conscience est un principe qui fait partie d’une globalité. Et ce n’est pas parce que c’est le principe qui chapeaute l’ensemble de votre expérience, celui que plusieurs qualifient de  « supérieur », qu’il est le seul à prendre en considération.


Le grand malheur des spiritualistes de pacotille qui déferlent sur le marché actuellement est de vendre des outils qui sont partiels parce que leur vision est partielle.


Les non-dualiste ne prêchent que par la conscience, les yogis par l’énergie, les supraconscients par l’esprit, la psychologie par la compréhension des émotions et de la personnalité, le développement personnel par la PNL et les neurosciences et finalement le new age, qui ne fait que recycler les connaissances du passé sous de nouveaux enrobages, vous rabat continuellement les oreilles avec l’âme et sa mission d’incarnation.


Dans tout ça il y a de la Vérité, donc il n’y a rien à rejeter ou à écarter. Mais lorsqu’il est question de globalité et de vue d’ensemble, peu de choses sont dites quant à ce que nous sommes véritablement. Or, tant que vous ne comprenez pas ce que vous êtes véritablement, vous ne pouvez pas savoir réellement ce dont vous avez besoin.


Nous sommes des êtres humains. Mais il reste encore beaucoup à dire et élaborer quant à ce qui fait et constitue les humains que nous sommes. Parler de « Divinité » est un leurre, les réminiscence d’un passé qui est à mourir lentement mais sûrement. Et remplacer ce terme par celui de Conscience, est une nouvelle boîte dans laquelle nous continuerons de nous enfermer si nous persistons dans cette voie.


Une prison est une prison. Elle peut être faite de barreaux de métal, d’or ou même de platine, elle n’en demeure pas moins une prison.


Il est faux de prétendre que nous n’avons rien à faire et que de voir ou écouter suffit.


Il faut surtout appendre à collaborer…


La collaboration est quelque chose d’essentiel dans nos vies. Dans un monde qui souffre de plus en plus de « déprivation sociale » nous n’apprenons plus à collaborer.


Or, ce que nous n’apprenons pas, nous ne pouvons le mettre en pratique pour nous-même.


La vie a appris la collaboration à l’enfant unique que j’étais. En œuvrant dans le communautaire j’ai été rapidement sensibilisée et mise en contact avec les iniquités et les injustices de ce monde. Et j’ai compris que nous sommes loin d’être tous/toutes nés égaux.


Aujourd’hui je vois une situation nouvelle se déployer. Et je ne peux qu’inviter les gens à la prudence quant à celle-ci.


Je vois des gens qui ont de moins en moins d’empathie parce qu’ayant compris que nos croyances modulent notre réalité, ils croient maintenant que de simplement changer celles-ci suffit à régler le sort du monde et les enjeux qui y sont encore présents.


Je vois des gens se retirer du monde « avant leur temps » parce qu’ils sont animés de cette volonté toute personnelle qui est le propre des blessures émotionnelles de vouloir créer quelque chose d’autre qui soit « meilleur » ou « différent ». Ils veulent créer un monde qui corresponde à leurs attentes et désirs. Sans voir que ces attentes et désirs sont faits de ce qui ne leur a pas été offert ou de ce qui leur a été refusé…


Je vois des gens qui se disent « réalisés » vouloir transmettre et partager avec très peu de bagage de vie et une sagesse toute théorique qu’ils ne réunissent pas à mettre en pratique dans leur propre vie. Encore trop habités de cette prétention propre à l’esprit de savoir et comprendre, ainsi qu’une volonté remplie de cet émotionnel qui veut être vu et reconnu.


Par le passé, les gens voulaient être vus et reconnus pour leurs talents et aptitudes. Maintenant c’est pour leur « réalisation spirituelle ». Cette fameuse « Réalisation du Soi » à laquelle de plus en plus de gens s’accrochent afin de se bâtir un nouveau personnage simplement plus spirituel, en apparences. Mais peu importe le vêtement duquel on se revêt, fondamentalement c’est toujours la même quête d’amour qu’il cache.


J’observe cette nouvelle ère qui émerge et je ne peux que prendre de la distance de celle-ci, tout en suivant ce mouvement qui nous pousse chacun dans notre niche et nos retranchements. Dès mes débuts dans le domaine juridique, je n’ai vu que le pendule osciller et repartir dans une autre direction, afin d’aller expérimenter un autre extrême.


Sans jamais tendre vers le juste milieu…


Je ne sais pas ce qui attend tous ces gens qui prêchent un individualisme et un manque d’engagement qui est très différent de ce que j’ai  connu comme vie jusqu’à il n’y a pas si longtemps…


J’ai vécu à partir d’autres valeurs et principes qui n’étaient pas meilleurs, mais simplement différents. J’en ai tiré une compréhension quant à la nature humaine et ses fondements. C’est ce que je partage et transmets aujourd’hui.


Donc, c’est la même chose pour tous ces gens qui ont le bras bien pris dans l’engrenage d’une époque et son lot de nouveaux endoctrinements. Ils vivront ce qu’ils ont à vivre et en tireront leurs propres enseignements et leçons.


Mais chose certaine, ce mouvement vers un individualisme grandissant tue tout ce qui relève du partage, de la collégialité et de la… collaboration. Et la Vie continue de se jouer « au plus fort la poche ».


L’époque de recherche du St-Graal semble tirer à sa fin pour ce qui était autrefois appelé « les chercheurs de vérité ».


Nous versons dans une ère où tous/toutes et chacun/e tentent maintenant de vous vendre cette coupe mythique qu’ils disent avoir trouvé. Mais comme dans le film d’Indiana Jones qui traitait de la quête du St-Graal, elle n’est peut-être pas la plus dorée ou la plus clinquante, mais au contraire une simple coupe en bois. Résultat du travail d’un charpentier qui œuvrait dans la simplicité, le dépouillement et apprenait la maîtrise de son art au fil du temps.


Je réaligne mes activités mais ne change pas la base de celles-ci . Je continuerai comme je l’ai toujours fait; principalement par le partage de textes et œuvres littéraires. Et subsidiairement parfois par vidéo. Mais l’organisation et la gestion d’événements ainsi que la multiplication des initiatives pour « me faire voir et connaître », est maintenant terminée. À ce titre, je demeure disponible seulement sur invitation, dans une formule qui mise sur… la participation et la collaboration de tous/toutes et chacun/e.


Pour ce qui est des activités promotionnelles, je me limiterai à faire connaître mon livre et autres œuvres littéraires à venir. C’est donc sur le groupe de discussion de mon site web ou sur Substack que vous me trouverez pour ce qui est des outils de réflexion, d’introspection ou d’inspiration que j’offre. Substack est une plateforme qui tente encore, pour le moment, d’encourager les créateurs de contenu original et c’est pourquoi j’y déplace mes activités.


Oui, il vous faudra probablement payer si vous voulez continuer à me suivre, mais à ce compte nous avons tous/toutes des choix à faire lorsque nous décidons de croire et d’investir en nous et en ce qui contribue à notre mieux-être.


Si vous cherchez la complète gratuité, vous pouvez continuer à participer à ce qui vous est offert ailleurs.


Personnellement, je m’éloigne des réseaux gérés par Meta et souhaite tout le bonheur du monde à ceux/celles qui investissent temps et énergie à tenter de s’y faire voir. S’ils ne semblent pas encore réaliser qu’ils travaillent au bénéfices d’oligarques qui s’enrichissent en misant justement sur cet individualisme qui fait que chacun veut « briller », ils finiront bien un jour ou l’autre par le voir.


Parce que la Vie sait et qu’elle fait très bien les choses.


Le désir de briller n’a rien à voir avec le rayonnement que j’ai évoqué ci-haut.


Rayonner c’est transmettre et transformer. Cela se passe au niveau énergétique et subtil.


Ce n’est pas quelque chose de « visible » et n’a rien à voir avec le charisme. Il n’y a personne qui puisse réellement en mesurer les impacts ni s’approprier ou revendiquer les résultats. Personne non plus qui puisse en prendre le mérite.


Ça se fait, au-delà de nous et ce que nous pouvons en comprendre.


Et si nous « savons » que nous rayonnons, c’est parce que nous le ressentons. Mais encore là, tout ceci se produit en nous et pour nous. Pour le sentiment de fluidité, de paix et d’amour que cela nous apporte. Mais de cela non plus, il n’y a personne à convaincre.


Cela transparaît à travers nos comportements, nos paroles et nos actions.


Donc, tout ceci pour dire que peu importe ce que je ferai, je le ferai pour continuer de soutenir le vivant et l’amour de la Vie.


Je le ferai aussi en collégialité avec les quelques rares spécimens qui existent encore, qui sont dans cet esprit de solidarité et non dans cet individualisme qui toujours cherche à tirer un profit quelconque des situations ou de ses actions.


Je le ferai avec ceux et celles qui sont dans cette compréhension que, justement, nous ne savons RIEN et sommes seulement traversés par une connaissance qui ne nous appartient pas plus que tout le reste.


Mais de ceux et celles qui sont là pour se faire voir, nourrir leurs ambitions ou se raconter des histoires spirituelles, je me tiens de plus en plus loin. Cela n’a rien de personnel à ces gens, c’est simplement de collaborer à l’alignement qui prend place en ce moment.


Tout ce que nous avons c’est la Vie et l’énergie que celle-ci déploie pour soutenir nos potentialités.


Et ça, c’est amplement suffisant, pour autant que nous collaborions à celle-ci.


Amrit


📸 Orgosolo, Sardaigne, le 28 septembre 2025.


 
 
 

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